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Accouchement par les reins : comprendre cette douleur spécifique et ses implications

Accouchement par les reins : comprendre cette douleur spécifique et ses implications

Accouchement par les reins : comprendre cette douleur spécifique et ses implications

Qu’entend-on par “accouchement par les reins” ?

Le terme “accouchement par les reins” ne désigne pas une technique d’accouchement sortie d’un épisode de science-fiction médicale, mais plutôt une description imagée (et douloureusement réaliste) utilisée par certaines femmes pour parler d’une douleur très localisée dans le bas du dos pendant le travail. En langage obstétrical plus officiel, on parle de douleurs lombaires ou dorsales pendant l’accouchement. Rien d’anodin, donc. Et surtout, rien à prendre à la légère.

Quand on parle de “douleur dans les reins”, on ne fait pas référence littéralement aux petits filtres situés dans votre abdomen, mais à cette zone lombaire qui, soudainement, semble vouloir remporter le prix de “la partie du corps la plus tortionnaire de l’univers”.

Mais pourquoi certaines femmes ressentent-elles cette douleur si intense dans le dos, là où d’autres “profitent” d’un accouchement plus centré sur le ventre ? Allons démystifier ça ensemble, sans râler trop fort, mais avec toute l’écoute que nos lombaires méritent.

Pourquoi le dos s’en mêle : d’où vient cette douleur ?

Cette douleur dorsale, particulièrement intense chez certaines femmes pendant le travail, s’explique par la position du bébé. En effet, lorsque bébé se présente en position postérieure — c’est-à-dire le dos contre celui de sa maman — sa petite caboche appuie directement sur la colonne vertébrale, et plus précisément sur le sacrum. Aïe.

On peut alors avoir l’impression que chaque contraction vous broie le dos, comme si quelqu’un s’amusait à serrer une ceinture de cuir cloutée bien trop fort autour de vos vertèbres. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette douleur ne disparaît pas forcément entre deux contractions. Elle peut être continue, latente, et venir titiller le mental comme un petit diablotin perché sur votre omoplate gauche.

Quelques causes principales à retenir :

Comment reconnaître un accouchement par les reins ?

En général, on ne met pas longtemps à s’en apercevoir. La douleur est souvent :

Emma, une amie et maman de deux enfants, m’a confié : “Pour mon premier, j’avais l’impression d’être fracassée par une horde de castors furieux armés de marteaux en bois. C’était pas joli à voir mais encore moins à ressentir.” Ça vous pose l’ambiance.

Peut-on soulager cette douleur dorsale pendant le travail ?

Heureusement, il existe (ô miracle !) des astuces pour atténuer cette douleur. À défaut de la faire disparaître complètement, on peut souvent jouer avec certaines techniques pour la rendre plus supportable.

Peut-on anticiper un accouchement par les reins ?

Bonne question. Il n’existe malheureusement pas de test infaillible pour prédire cet événement. Cependant, certains indices peuvent donner des pistes :

Pour aider bébé à se positionner correctement, certaines mamans se tournent vers la méthode Spinning Babies, qui propose des exercices posturaux pour favoriser l’engagement correct du bébé. C’est parfois efficace, et au pire, ça fait faire un peu de sport doux (ce qui n’est pas toujours de refus quand on approche les neuf mois).

Et l’après ? Que se passe-t-il une fois bébé arrivé ?

Là encore, chaque femme réagit à sa manière. Pour certaines, la douleur lombaire s’essouffle dès la naissance. Pour d’autres, elle peut persister quelques jours, voire quelques semaines, le temps que le corps reprenne ses marques. Et on ne va pas se mentir : jongler entre douleurs dorsales et tétées nocturnes n’est pas une chose de tout repos.

Voici quelques conseils post-accouchement si votre dos continue de râler :

Parfois, quelques ajustements sur l’oreiller (au sens propre) peuvent complètement changer la donne. N’hésitez pas à écouter votre corps – et surtout, à demander de l’aide.

Et du côté de l’accompagnant ?

Quand on est du côté du futur papa ou de la personne présente le jour J, voir sa moitié tordre le dos et serrer les dents face à une douleur dont on ne maîtrise ni la fin ni l’intensité… eh bien c’est un mélange d’impuissance et de volonté d’agir. Rassurez-vous, vous avez un rôle crucial à jouer :

Et surtout, ne culpabilisez pas de ne pas pouvoir tout régler. Être là, c’est être utile, même sans cape ou super-pouvoirs.

Derniers mots, entre deux contractions

L’accouchement n’est jamais un événement anodin, et les douleurs peuvent prendre des formes aussi inattendues que déconcertantes. “Accoucher par les reins”, certains diront que c’est une épreuve. D’autres, que c’est une leçon d’humilité (et de résistance stoïque à la douleur). Quoi qu’il en soit, c’est une expérience intense, marquante – et, dans la grande majorité des cas, suivie par un miracle posé sur votre poitrine, les yeux mi-clos et le poing serré sur la vie.

Alors à toutes les mamans qui ont traversé ou vont traverser ce moment, sachez que non, vous n’êtes pas seules. Votre dos mérite des applaudissements, vos reins peuvent réclamer une médaille, et votre courage reste incomparable.

Et si un jour vous entendez quelqu’un vous dire “Ah bon ? Ça existe, cette douleur dans les reins pendant l’accouchement ?”… vous saurez quoi lui répondre. Avec un grand sourire… ou un petit clin d’œil fatigué.

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